Le Révérend Dr Sul a Nawej a ouvert son message par un appel vibrant à une adoration authentique. Il a comparé les honneurs rendus aux chefs traditionnels et aux présidents, qui reçoivent tapis rouge, fanfare et acclamations, à l’adoration souvent négligée rendue à Dieu. Pourtant, Dieu seul donne la vie et mérite une adoration joyeuse, fervente et distincte. L’adoration, a-t-il rappelé, doit attirer la gloire de Dieu et précéder les miracles (Psaume 150:6).
Le thème central fut celui de l’engagement décisif, sans recherche d’intérêts matériels, mais pour une vie qui impacte. Beaucoup viennent à Dieu pour des bénédictions visibles (guérison, réussite, richesse), mais Jésus appelle à chercher d’abord le Royaume et sa justice, comme l’enseigne :
« Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus » (Matthieu 6:33).
Le Révérend a rappelé les exhortations de Paul à Timothée (1 Timothée 2:1-4), insistant sur l’importance de prier pour les autorités afin qu’elles parviennent à connaître la vérité qui est en Jésus-Christ (Jean 14:6). Il a repris l’exemple de Daniel et ses compagnons (Daniel 1:8), qui, malgré les pressions de Babylone et le changement de leurs noms, ont résolu de ne pas se souiller et de garder leur intégrité. Cette génération, a-t-il déclaré, doit voir naître de nouveaux « Daniels du XXIᵉ siècle » : étudiants, cadres et leaders refusant la corruption, l’idolâtrie et le tribalisme, pour impacter la société.
Sur le plan national, il a souligné que l’unité du peuple congolais ne peut se réaliser véritablement que dans l’amour du Christ, car le tribalisme continue de diviser malgré l’hymne national qui proclame l’unité. L’Église doit donc être le ferment de réconciliation et d’intégrité.
Le Révérend a aussi illustré son message avec l’exemple de la Corée du Sud, où les pasteurs et responsables chrétiens sont respectés parce qu’ils vivent dans la dignité, combattent la corruption et prennent au sérieux leur foi. L’Église y est forte car ses leaders ont pris des décisions fermes au prix de grands sacrifices. Il a lancé un appel aux étudiants et cadres congolais : prendre de telles résolutions pour devenir une génération qui influence positivement le pays.
Enfin, il a mis en lumière le rôle des femmes dans le plan de Dieu. Loin d’être négligées, Dieu les élève et les utilise puissamment. Il a cité l’exemple de Ruth, femme étrangère et païenne, mais qui, par sa décision ferme et son engagement, est entrée dans la lignée du Messie (Ruth 1:16). Cet exemple démontre que Dieu appelle aussi les femmes à prendre des engagements décisifs, à refuser la marginalisation et à servir avec fidélité.
Conclusion
Le message s’est conclu par un appel solennel : Dieu cherche aujourd’hui des hommes et des femmes, des jeunes et des adultes, prêts à s’engager fermement, à vivre la différence par l’intégrité, l’unité et la foi authentique. Comme Daniel et comme Ruth, chacun est invité à dire : « Je ne me souillerai pas » et « Ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu ». Cet engagement, personnel et collectif, est la clé pour le réveil spirituel et le développement durable du Congo.
Presse PP UNILU